Le lendemain, les choses sérieuses commencent: 18km de montagnes russes et 5h de marche pour acceder au Refugio St Martin, niché au bord de la Laguna Jacob. L´endroit est un bijou. Rien ne manque; sommets imposants, quelques touches de neige, lac scintillant et coquet petit refuge. Nous sommes comblés encore davantage, par de chouettes rencontres et d´une bonne platrée de pates comme savent le faire les montagnards.
Nous retrouvons avec plaisir, à Santiago, notre chaleureux Footstep Backpacker et le temps d´une soiree Empanadas nos copains de Pucon, Marie et Raphael qui viennent d´emménager quartier Republica, encore un peu traumatises par le tremblement de terre qu`ils ont ressenti pleinement ici, du haut de leur 12 eme etage...On les comprend!
Le deuxième jour, j´appréhende un peu. Nous etions prévenus de la difficulte du chemin qui nous attendait. Premier montée, on gère... En prenant de l´altitude, la vue sur le petit paradis que nous venons de laisser est de plus en plus belle.
Puis c´est la descente dans une nouvelle vallée avant de remonter. C´est là que ca va se corser. Mais juste avant, quelle surprise, on croise, venant en sens inverse nos copains Anne et Sylvain. C´est l´occasion rêvee pour faire une petite pose et discuter de nos dernières péripéties respectives. Pour nous les difficultes commencent alors. Dans cette côte on comprend mieux pourquoi tout le monde fait la boucle dans l´autre sens suivant les recommandations du bureau des guides. Pour des questions d´organisation, le sens classique ne nous arrangeait pas. Voilà comment on se retrouve dans une situation perilleuse: une terrible montée dans un pierrier ou la pente est si accentuée que les gros blocs de pierres glissent sous nos pieds. C´est dur, interminable et surtout effrayant. A mi chemin, je suis à bout et je me mets a pleurer comme une madeleine. Il faut beaucoup de patience a Nico (et un zeste de fermeté) pour me calmer et me persuader de continuer. Après une heure de ce cauchemard, l´arrivée au sommet est un vrai soulagement! Et quelle récompense, c´est encore plus beau ici! Une longue pose, la meilleure boite de thon à la tomate de ma vie et on repart.
La descente est assez technique elle aussi, mais on prend notre temps pour souffler et apprécier le paysage minéral, ses pics grandioses, un premier lac... Une fois dans la vallée, on appercoit notre refuge et on oublie vite toutes nos souffrances tant l´endroit est beau. Sans regret!!
Et ce n´est rien encore comparé au lever du soleil le lendemain matin.Le dernier jour, c´est au pas de course que nous parcourons les dix kilomètres qui nous séparent de la station de ski Catedrale ou nous arrivons juste a tant pour grimper dans le bus de Bariloche. Une bonne douche, d´une délicieuse glace (au chocolat bien sûr) plus tard, nous enchainons par les fameuses et redoutees 17 heures de bus pour Mendoza. Malgre le manque de confort on dort plutot bien... A Mendoza, on fait une pause bien méritée. Nous avons trouvé une chambre double avec salle de bain privée, un luxe! Alors on y passe la journée, ne sortant qu´une petite heure pour faire le tour de la ville.
Enfin c´est la dernière ligne droite. De Mendoza à Santiago, la route passe par le parc national de l´Aconcagua, dont le sommet du meme nom culmine à 6959m. C´est le plus haut sommet des Amériques. On ne s´ennuie pas une minute durant ce trajet de sept heures, regardant les paysages defiler et changer avec l´altitude.
Nous retrouvons avec plaisir, à Santiago, notre chaleureux Footstep Backpacker et le temps d´une soiree Empanadas nos copains de Pucon, Marie et Raphael qui viennent d´emménager quartier Republica, encore un peu traumatises par le tremblement de terre qu`ils ont ressenti pleinement ici, du haut de leur 12 eme etage...On les comprend!
Camille, le 16 Mars 2010
Quel bonheur encore de vous lire, c'est comme si vous prolongiez notre propre voyage...
RépondreSupprimerAh! profitez en encore pour nous, et vivement le prochain post!!
Alan & Eve