D’un peu partout dans la ville de gros lampions s’envolent, eclairant le ciel de nombreuses etoiles rouges et brillantes. Quel beau spectacle de les voir prendre vie, s’etirer jusqu’a etre bien droits et semblant impatients de decouvrir les cieux. Le temps de faire un voeux et les mains s’ouvrent. Les voila libres! Sans hesiter, elles s’elancent, legeres et s’en vont au gre du vent. Et les regards qui les poursuivent longtemps dans leur course, brillants eux aussi, paraissent un peu envieux de tant de liberte.
Dimanche nous quittons Chiang Mai pour Chiang Dao, un peu plus au Nord.
Le village ou nous passons la nuit, au pied d’une gigantesque montagne que nous devons renoncer a gravir faute de guide, est célèbre pour ces grottes bouddhiques ou nous allons faire un tour. Elle ne nous laisserons guere de souvenirs.
Le village ou nous passons la nuit, au pied d’une gigantesque montagne que nous devons renoncer a gravir faute de guide, est célèbre pour ces grottes bouddhiques ou nous allons faire un tour. Elle ne nous laisserons guere de souvenirs.
Par contre, la fete ce soir la est tres amusante. Des petites princesses, tres fieres du haut de leurs 3 ou 4 ans, tronent a l’arriere des pickups decores pour l’occasion. Habillees et maquillees comme des divas elles ont bien du mal, au fur est a mesure que la soiree avance a lutter contre le sommeil. Tantot se frottant les yeux, tantot se bouchant leurs petites oreilles aggressees par la musique hurlante qui sort des enceintes sur lesquelles elles sont assises comme sur un trone, elles jettent des regards suppliants vers leurs meres pour etre delivrees de tout ce bruit…. 
Entre ces chars improvises, insensibles a leurs detresses, les gens dansent et boivent et nous nous joignons a eux avec plaisir.
La region de Chiang Dao est peuplee de minorites ethniques alors, a velo nous partons vers les collines a leur recherche. Nous ne les verrons que brievement, quand elles viendront a nous pour nous proposer leur artisanat. Nous qui esperions sortir des sentiers battus nous sommes un peu decus de ce meme accueil “commercial” que nous reserve chaque village traverse, qu’il soit Akha, Karen, ou Hmongs, preuve que des touristes sont déjà passes par la.
Par contre la beaute des paysages et cette multitude de petit chemins s’enfoncant dans la jungle et appellant a la decouverte enchante notre ballade.
Par contre la beaute des paysages et cette multitude de petit chemins s’enfoncant dans la jungle et appellant a la decouverte enchante notre ballade.
De retour de notre boucle d’une cinquantaine de kilometres, nous voila encore en pleine fete. Comme la veille mais en plus grandiose car ce soir c’est la ville de Chiang Dao qui s’illumine. Avec Karen et son Nico, rencontres quelques heures avant, nous suivons le cortege magnifique, profusion de fleurs, de fruits, de guirlandes et de tres jolies filles. 

Les minorites defilent elles aussi , jusqu’au terrain vague ou se concentrent pour le reste de la nuit les festivites. .



Feu d’artifice, envolees de lampions, petards, concert, matchs de boxe Thai… on ne sait plus ou regarder pour ne rien rater. Et ca grouille de monde autour des etalages de nourritures qui exaltent des ordeurs gourmandes qui ouvrent l’appetit et la curiosite
Avant de quitter Chaing Dao, nous retrouvons Karen et Nico pour un dernier petit pelerinage vers un monastere minuscule, a flanc de montagne, puis nous partons encore plus au Nord, dans la fameuse region du triangle d’or.
A Thaton, nous ne restons que le temps d’une promenade sur un chemin de pelerinage Bouddhique, de Bouddhas geants en monasteres, de temples en sanctuaires, escaladant les collines sacrees pour mieux appercevoir les montagnes Birmanes toutes proches et la riviere Kok affluent du Mekong qui serpente a sa rencontre, en direction du Laos.
En Long-Tail (pirogue locale), nous mettons 4 heures pour atteindre Chaing Kong, dernieres etape de notre sejour en Thailande, au bord du mythique Mekong.
De la terrasse du resto ou nous mangeons notre derniere soupe Thai nos regards se portent vers les lumieres de l’autre cote du fleuve. Le Laos c’est pour demain.
Camille, le 8 novembre 2009
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