lundi 8 juin 2009

De Sesfontein a Opuwo

Apres ce bivouac fort en emotion, nous avons repris la piste poussiereuse pour rejoindre le village de Sisfontein. Ce village au bout d'un chemin ne doit son existence et son nom qu'aux 6 sources d'eau decouvertes au milieu du desert.

Le choix d'une nuit dans un camping s'imposant, nous nous installons en face de l'ecole dans un Camp Site tout neuf. Alors que nous nous organisons, comme a l'habitude notre campement, nous sommes envahis par les enfants du village qui nous regardent faire la lessive, nous aident a allumer le feu et gouttent nos delicieuses soupes chinoises... Tres bonne soiree avec ces enfants pleins de tendresse et qui s'etonnent de la douceur de nos cheveux blonds. Au petit matin, alors que les retardataires en costume rejoignent l'ecole en courant, nous sommes berces par les chants africains sortant des fenetres de l'ecole.



Apres cette nuit reparatrice, cap au Nord pour entrer dans la region des Himbas. Sur cette route pour Opuwo, nous rencontrons rapidement des petits bergers Himbas. Ces enfants qui ne parlent pas anglais, savent seulement dire Hello et Sweets (sucrerie) que nous nous refusons de leurs donner, le dentifrice n'etant pas encore de coutume dans leurs tribus. Apres 80km de cette piste devenue montagneuse nous arrivons a une intersection ou 3 femmes Himbas nous accueillent. Ces femmes a moitie nues qui s'enduisent le corps et les cheveux de terre rouge sont la uniquement pour les touristes et proposent qu'on les prendre en photo contre de l'argent. Ne voulant pas payer pour une photo par principe, nous partons un peu decus.
Arrive a Opuwo, nous choisissons un camping tenu par un Francais haut en couleur. Jacky, un valentinois, parti de Cap Town il y a 15 ans pour rejoindre le Maroc a eu un grave accident de voiture vers Opuwo. Apres 2 mois d'hopital, il ressort les menottes aux poignets ne pouvant prouver son identitee et ne pouvant justifier de sa presence sur le territoire, sa voiture et toutes ces affaires lui etant voles apres l'accident. Il ressort de tole apres quelques semaines et s'installe sur Opuwo pour retrouver les traces de sa voiture synonyme pour lui d'une belle caution qu'il doit recuperer. Pour se faire un peu d'argent il monte un restaurant... et il n'est donc plus jamais reparti.

Il m'explique que le vrai peuple Himbas est 70km au Nord et que la-bas, vivant encore sans notion d'argent leur accueil n'est pas fausse par l'appat du gain... Sans 4*4 c'est impossible d'y acceder, nous ne verrons donc pas le vrai peuple Himbas...

Le lendemain matin nous parcourons cette vrai citee Africaine d'Opuwo qui nous offre un spectacle sympatique avec les tribus Herero et Himbas qui cohabitent dans l'avenue principale poussiereuse et bruyante. Nous repartons d'Opuwo pour rejoindre en deux etapes Windhoek avec en tete cette image d'une femme Himbas faisant ses courses comme tout le monde mais seins nus dans un supermarche. Contraste saisissant de cette femme comme sorti des siecles precedents dans une grande surface moderne.



Nico

2 commentaires:

  1. Il est super votre blog!!! félicitations!!! j'adore les photos

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  2. Coucou les amis!

    Bravo pour votre blog et les magnifiques photos!
    vous faites des envieux....
    à bientôt j'espère,sur la Drôme (du 24 au 28 juin)et Louis vous remercie de tous coeur pour les animaux de la jungle (qui ont mis plus d'un mois pour arriver..!)
    bises à tous les 2!
    caro (tout va bien à Vichy!)

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